Pour évangéliser avec joie!

Quatre fois par an, départ en mission

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  • En petites fraternités de 7 ou 9 jeunes
  • Dans des écoles, collèges, lycées, universités, paroisses, prisons et hôpitaux du Bénin et des pays voisins
  • Pour témoigner du bonheur de connaître le Christ, seul Sauveur du monde.

C’est dès les premières pages du Livre de Vie que se trouvent annoncées les couleurs de la vie d’alternance ‘‘désert /mission’’, qui caractérise fondamentalement l’Ecole Jeunesse Bonheur :

Tu connaîtras des temps d’enracinement et de rayonnement, de solitude et de multitudes, de silence et d’itinérance. Silence, pour chercher l’homme en Dieu. Itinérance, pour trouver Dieu en l’homme. Ce va-et-vient sera vécu en Église, où s’effacent les frontières entre le désert et la cité… Non deux pôles qui t’écartèleraient, mais deux mouvements d’un même élan d’amour s’intégrant l’un dans l’autre, t’unifiant l’un par l’autre1.

Conformément à ces lignes qu’on pourrait, du reste, résumer par la devise dominicaine déjà citée2 « contemplari et aliis contemplata tradere », une fois par trimestre, les jeunes de l’Ecole Jeunesse Bonheur « descendent de leur mon­tagne » pour aller annoncer Jésus-Christ. Cette mission trimestrielle est précédée par deux ou trois journées de préparation matérielle, psychologique et spirituelle au cours desquelles, entre autres activités, on explique aux jeunes ce qu’est la mission qu’ils vont vivre, où ils vont la vivre, les conduites ou attitudes à tenir ou à éviter dans les lieux où ils seront reçus. Enfin, les différentes fraternités de mission prient les unes sur les autres devant Jésus-Eucharistie exposé à leurs yeux et les envoyant en quelque sorte, Lui-même en mission. Néanmoins le lancement proprement dit de la mission s’effectue par une messe d’envoi généralement présidée par un successeur des Apôtres invité pour la circonstance et qui remet en mains propres aux responsables3 des différentes fraternités, leur lettre de mission qui n’est rien d’autre que le programme de mission établi de concert avec les différents lieux d’accueil des jeunes missionnaires.

Ainsi envoyés, les jeunes missionnaires, répartis en petites fraternités itinérantes de sept à neuf personnes, vont, pendant deux semaines, témoigner de leur foi auprès d’autres jeunes, principalement dans les lycées, les collèges, les « facs », les aumôneries. Mais ils sont aussi sollicités pour des missions paroissiales, la visite dans des centres spécialisés de rééducation de jeunes, dans des maisons de retraite, des hôpitaux, des prisons, où ils vivent des moments de partage et de célébration très émouvants avec leurs hôtes. S’il est vrai que cette mission vise prioritairement les diocèses du Bénin, elle dessert aussi d’autres pays de l’Afrique, voire d’autres continents.

Pour que l’annonce soit efficace, les temps et lieux de mission ainsi que les missionnaires sont soigneusement choisis en conséquence.

Généralement, les missions ont lieu durant les temps forts de l’année liturgique – avent, carême, temps pascal – pour préparer les grandes célébrations du Mystère de notre salut que sont Noël, Pâques et Pentecôte et surtout y inviter ceux qui seront rencontrés durant la mission.

Au bout de quinze jours de mission, les jeunes évangélisateurs reviennent à l’Ecole pour continuer leur formation, laissant aux agents pastoraux qui sont sur place, le soin d’arroser la graine de la Parole de Dieu qui a été semée ainsi dans les cœurs pour qu’elle grandisse et s’épanouisse en vie de foi pour la gloire de Dieu et le salut des personnes évangélisées.


1 Daniel-Ange, Jeunesse Lumière. Livre de Vie, 4ème mise à jour, 1989, p. 7-8.

2 De fait, Saint Dominique est l’un des saints préférés de l’Ecole Jeunesse Lumière.

3 Ils sont désignés dans l’Ecole sous le nom de « pâtres » et « petits pâtres » pour souligner la dimension de service de leur responsabilité et l’importance de se configurer au Bon Pasteur dans l’exercice de leur charge.

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